box2Dx3Dx4D, 1989
PhotoBox, 1989 – b/w photography, cardboard box – 11.5 x 20 x 12 cm. | movie 2019
PhotoBox, 1989 – b/w photography, cardboard box – 11.5 x 20 x 12 cm. | movie 2019
The series “Sur Seurat”, 1994, was made using an HP Deskwriter 500C.
Various images of paintings of Georges Seurat (1859 – 1891) were scanned, reduced in a small version and printed in the worst quality.
HP Deskwriter 500C – 1991 – The first Deskwriter to offer color printing as an option, using interchangeable black and tri-color (CYM) pigment-based inkjet print cartridges.
This system offered the same print quality and speed as the original Deskwriter. Priced at $1,095.
Source:
Twenty Years of Innovation: HP Deskjet Printers 1988 – 2008
Georges Seurat (1859–1891),
Model in Profile (study for Poseuses) (1887),
oil on wood, 24 x 14.6 cm,
Musée d’Orsay, Paris. Wikimedia Commons.
Georges Seurat (1859–1891),
Alfalfa fields (1885-86),
oil on canvas, 65 x 81.3 cm,
Scottish National Gallery, Edinburgh, UK.
Georges Seurat (1859–1891),
Model from the Back (study for Poseuses) (1887),
oil on wood, 24.4 x 15.7 cm,
Musée d’Orsay, Paris. Wikimedia Commons.
Georges Seurat (1859–1891),
Model Standing (study for Poseuses) (1887),
oil on wood, 26 x 17.2 cm,
Musée d’Orsay, Paris. Wikimedia Commons.
“(…) The impression of digital pictorial production is inevitably evoked in the large patterns installed on the floor. In this case, the transformative principle of addition, the efficient repetitive gesture of copy and paste, would be within grasp were it not for the hands-off effect of the fragile engineering of the artist’s complex installations. The three-dimensional ornament, although spread out at our feet, cannot be seen all at once. In contrast to a pattern on a surface, the spatial structure changes with every change in vantage point. Every view of the installation, every static perception reveals new contiguities and therefore new semantic relations and insights. The pattern can be animated with a single gaze although it does not move. The act of seeing is in itself indeed an act. Skull, needle, egg and nail, cookie and CD-ROM accumulate on cardboard plates, in plastic cups and on placemats in extensive repetition of the same things, becoming not a surreal but rather a trans-real scenario. Looking, we traverse mental landscapes revealed in constantly changing panoramas. (…)”
Hans Rudolf Reust in “Swapping surfaces“
“(…) Face aux grandes installations ornementales qui couvrent le sol, l’impression d’une production d’image numérique est inévitable et immédiate. On pourrait presque toucher du doigt le principe transformateur de l’addition, le geste rapide et répétitif du “copier/coller”, si la statique fragile des constructions complexes ne nous tenaient à distance. L’ornement tridimensionnel interdit alors, même s’il se déploie à nos pieds, la vue d’ensemble. Contrairement à un dessin sur une surface, la structure spatiale change ici selon chaque point de vue. Chaque examen visuel de l’installation, chaque vue statique, communique de nouvelles situations de proximité entre les choses et, par voie de conséquence, de nouveaux contextes significatifs et de nouvelles connaissances. Avec un seul regard englobant, le motif s’anime sans qu’il ne bouge. Le simple fait de voir devient un acte. Crâne, seringue, œuf et clou, cookie et CD-ROM s’associent sur des assiettes en carton, des gobelets en plastique et des sets de table, autant de répétitions du même qui donnent lieu à une scène moins surréelle que transréelle. En regardant, nous traversons des paysages mentaux qui s’ouvrent selon les divers points de vue. (…)”
Hans Rudolf Reust in “Échanges de surfaces“
EZ models Videosculpture – Chalet II (Chamonix), 2005 – 3D Video 4’49”
“(…) Est-ce un hasard si cet artiste suisse romand s’est aperçu un jour qu’on lui avait imputé un faux nom de code de par ses origines, en contradiction avec sa langue maternelle? Peut-être est-ce cette étrangeté ou seulement même le manque de couleur de son nom (»Graumann« signifie en allemand »homme gris«), qui l’ont incité à entrer en rapport avec des personnages plus colorés, tels que Monsieur Brun ou la famille Rouge, et pourquoi pas aussi avec des personnes sans couleur comme les représentant(e)s des Schwarz (noirs) et des Blancs. Ne pourrait-on imaginer de créer un réseau artificiel de relations selon cette logique, et de passer par exemple des vacances au bord de la Mer Rouge ou sur le Fleuve Bleu, ou d’aller à Orange? Du coup, pinceaux et couleurs sont superflus, et l’art reste très proche de la vie. Dans sa démarche ludique, Hervé Graumann a poursuivi depuis longtemps sa voie, il est parvenu à réunir Monsieur Buisson, Monsieur Branche et Madame Rossignol pour une photo officielle. De même, avec les signatures de Madame Wolke (Nuage) et de Monsieur Stern (Étoile) ainsi que d’autres personnes, de belles compositions paysagères ont fini par naître sur la toile. Hervé Graumann ne saurait se cantonner dans l’art des ordinateurs et d’Internet, il entretient un contact insouciant et gai avec le pinceau et les pixels, avec le soft et le hard, faisant ainsi exploser les limites de la réalité et de la virtualité. Il tente d’utiliser l’art pour dévoiler plaisamment la juxtaposition, la superposition et l’interpénétration de noms, de couches de signes, de symboles et d’images sans recourir à une explication. (…)
-> Andreas Meier in “Nonchalance” (texte complet)
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> compositions française sur toile